Teledyne FLIR lève le voile sur Black Recon à Eurosatory 2024

Teledyne FLIR développe ce drone depuis 2020 avec le soutien de l'établissement norvégien de recherche pour la défense.
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Teledyne FLIR a dévoilé les détails de son UAS Black Recon et du système de reconnaissance des véhicules (VRS) qui l’accompagne lors du salon Eurosatory 2024, révélant qu’il pourrait être doté d’une capacité cinétique supplémentaire. Il pourrait ainsi être utilisé comme un capteur de sommeil ou comme une patrouille de contrôle des frontières.

Le système a déjà été présenté dans ses grandes lignes, mais le salon est l’occasion d’apporter de nouvelles précisions : l’entreprise a ainsi décrit le nouveau UAS qu’elle a conçu pour le VRS comme une plate-forme à voilure tournante de 350 g avec cinq caméras – deux de jour et trois thermiques -, le VRS devant être capable de transporter une charge utile de 100 kg.

L’itération précédente, présentée en septembre 2023 à la DSEI de Londres, a montré qu’elle opérait avec le Black Hornet, beaucoup plus petit. Le nouveau VRS fonctionnera avec un nouveau modèle qui devrait effectuer son premier vol à la mi-2025 et être prêt à être commercialisé à l’été 2026.

L’entreprise a mis en avant des emplois potentiels, tels le déploiement de balises de reconnaissance, ou encore l’emport de détecteurs chimiques ou radiologiques, ainsi que de petits engins explosifs qui pourraient être utilisés contre des systèmes de type radars terrestres.

Le développement de l’UAS Black Recon n’en est qu’à ses débuts, mais les efforts se concentrent sur la furtivité, l’accent étant mis sur la conception et les matériaux afin de réduire le signal radar. Ces capacités seront combinées à l’autonomie pour permettre à l’appareil de fonctionner sans émettre de signal de radiofréquence.

L’UAS devrait avoir une autonomie d’environ 45 minutes, un plafond de service de 3 600 mètres et une vitesse de 12 mètres par seconde.

Le VRS a été conçu pour accueillir trois UAS avec lancement et récupération automatiques, avec une portée de liaison de données allant jusqu’à 6 km et un poids de plus de 80 kg. Outre la variante autonome, un système pouvant être intégré à des véhicules est également en cours de développement.

Un scénario opérationnel décrit par la société prévoit le déploiement d’un VRS le long d’une frontière, avec une surveillance intermittente et la superposition de cartes fournissant une indication de l’activité le long d’une frontière ou un lancement automatique si un capteur à distance détectait une activité.

Trois clients européens, dont la Norvège, auraient déjà manifesté leur intérêt pour le système.

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